Comment dépasser la peur de l’échec et oser se lancer ?

par | 22 Juin 2023

Avez-vous peur d’échouer ?
Est-ce que ça vous empêche d’avancer et d’oser vous lancer ?
On en parle dans la vidéo du jour 🤓

Vous êtes pressé.e ?
En voici un résumé 😉

Qu’est-ce que la peur de l’échec et quelles en sont les conséquences ?

Bien que ce soit assez explicite, une petite définition de la peur de l’échec me semble pertinente.

On parle de “peur de l’échec” lorsqu’on a peur de ne pas réussir ce qu’on entreprend. Que ce soit une tâche ou un projet professionnel ou personnel.

La peur de l’échec fait partie des croyances limitantes dont je parlais dans une vidéo précédente (retrouver la vidéo ici).

Elle est souvent associée au manque de confiance en soi et à la crainte du jugement et de la critique des autres. 😖

Elle peut apparaître ou s’exacerber suite à un ou plusieurs échecs précédents, à cause d’un manque de compétences et/ou de ressources, ou simplement par l’impression de manquer de légitimité.

Elle peut donc être liée au syndrome de l’imposteur dont on parlait aussi dans une vidéo précédente (comment se débarrasser du syndrome de l’imposteur juste ici).

👉 Avoir peur de l’échec a plusieurs conséquences qui peuvent s’exprimer autant sur le plan personnel que professionnel :

  • Vous êtes paralysée : vous avez tellement peur d’échouer que vous ne passez jamais à l’action. Vous n’osez pas vous lancer, vous stagnez et n’avancez pas dans vos projets.
  • Elle vous empêche de changer : vous préférez rester dans votre situation, aussi inconfortable soit-elle, plutôt que d’essayer d’en changer car vous craignez de ne pas y arriver.
  • Vous êtes stressé, vous angoissez et vous doutez constamment lorsque vous essayez quelque chose de nouveau ou même quand vous faites quelque chose que pourtant vous maîtrisez. Vous avez tendance à procrastiner.
  • Vous vous comparez toujours aux autres et avez l’impression qu’ils réussissent mieux que vous. Ça vous mine le moral et vous manquez de motivation. Vous vous sentez inférieur.

La peur de l’échec est aussi liée à la peur de réussir.

Simplement parce que la peur de réussir se manifeste de façon similaire. La peur de réussir est souvent une peur du changement (changement de vie, changement du regard des autres) et une peur d’avoir des “complications” (avec la croyance que plus d’argent = plus de travail et plus de problèmes).

Comment se défaire de la peur de l’échec ?

Changer de regard sur l’échec et l’erreur

L’échec et l’erreur sont encore trop souvent vus comme étant très négatifs.

Comme une marque de faiblesse ou un trait péjoratif associé à notre personne.

Comme s’il fallait avoir honte d’échouer et de se tromper. 🤷‍♀️

Pourtant, il nous a tous fallu tomber plusieurs fois avant de savoir marcher ou faire du vélo.

Dans tous les domaines de la vie, il faut s’entraîner pour devenir meilleur et ça passe par une série d’échecs et d’erreurs.

C’est pareil dans le cadre professionnel.

J’ai presque envie de vous dire que sans échec, il n’y a pas de réussite.

Ce n’est pas totalement vrai car il existe toujours des exceptions, mais dans la plupart des cas, les personnes qui ont réussi quelque chose ont d’abord échoué ou fait des erreurs plusieurs fois avant d’atteindre ce résultat.

Ce sont nos erreurs qui nous permettent d’avancer, d’ajuster, de mieux comprendre, de changer…

L’échec est facteur de progrès et d’apprentissage. 🙏

Autant dans vos projets que dans l’accompagnement thérapeutique, il me semble essentiel de ne pas se focaliser uniquement sur le résultat. Le processus est tout aussi important, voire l’est plus. L’apprécier et savoir en tirer le maximum vous fera oublier l’idée même d’”échouer”.

Mettre l’ego de côté

Dans la peur de l’échec, il y a généralement une belle part d’ego. 🙄

On ne veut pas échouer parce qu’on ne veut pas que les autres voient qu’on échoue.

Ou parce qu’on pense qu’échouer est dévalorisant et qu’on se croit en quelque sorte “mieux” que ça.

Je pense qu’il est important de savoir prendre du recul et redescendre d’un niveau. 🧘‍♀️

On a parfois l’impression que tout ce qu’on fait est important mais ce n’est pas vraiment le cas.

N’oublions pas que chacun d’entre nous n’est qu’un grain de sable dans un monde bien grand.

Bien sûr, l’ego a du positif : il nous pousse à vouloir nous dépasser, à nous rendre utile pour d’autres…

Il n’empêche que rien ne sert de se mettre la pression ou de vouloir en faire “trop” pour prouver je ne sais quoi à je ne sais qui.

Il est important de se le rappeler dans vos projets personnels et professionnels : vous n’avez pas besoin d’être le ou la meilleur.e, faire des erreurs ne fait pas de vous quelqu’un de mauvais, vous pouvez faire mieux la prochaine fois et vous avez le droit de changer d’avis ou de vous tromper…

Mais aussi dans le cadre de votre accompagnement : prenez du recul et détendez-vous… Vous n’êtes pas médecin, vous n’avez pas fait 10 ans d’étude. On ne vous demande pas en 1, 2 ou 3 séances à 70€ de tout révolutionner. Si ça fonctionne, tant mieux, sinon il n’y a pas mort d’hommes. Votre client vous oubliera tout aussi vite ou, même si vous n’aurez pas atteint le résultat escompté, vous lui aurez déjà permis une prise de conscience ou l’aurez aidé à avancer dans son propre processus.

👉 C’est aussi en mettant cet ego de côté que vous serez plus ouvert à accepter l’aide d’autres personnes.

Vous irez plus vite en bénéficiant de l’expérience et des apprentissages de personnes déjà passées par là.

Pour ça, faut-il encore accepter de ne pas tout savoir et d’être vulnérable…

Travailler sur sa confiance en soi et se libérer du regard des autres

Ce point est en partie lié au précédent et c’est un travail de longue haleine, souvent plus facile à dire qu’à faire.

Si vous craignez trop fortement ce que les autres peuvent bien penser de vous, il va être difficile d’oser le changement ou la nouveauté.

De même si vous êtes persuadé de ne pas être assez “bien” : c’est le meilleur moyen de rester dans votre zone de confort sans jamais rien oser de nouveau.

Si vous souffrez d’un manque de confiance en vous qui se manifeste dans la peur de l’échec mais aussi dans d’autres aspects de votre vie, je ne peux que vous conseiller de vous faire accompagner par un coach spécialisé. Il peut aussi s’agir de libérer les tensions et vos émotions avec un thérapeute professionnel.

Ce n’est pas parce qu’on est soi-même thérapeute ou coach qu’on ne peut pas se faire accompagner. Au contraire. Vous savez ce qu’on dit : le cordonnier est le plus mal chaussé 😉

Sinon, je vous invite à vous renseigner et à consommer des contenus régulièrement sur le sujet.

Que ce soit des articles, des vidéos, des podcasts… L’idée est d’être exposé de façon REGULIÈRE (j’insiste sur ce point) à un autre discours que votre discours intérieur qui vous répète que vous allez échouer. Vous déprogrammez vos croyances pour en reprogrammer de nouvelles beaucoup plus positives.

Adapter votre façon de travailler

Quand on sait qu’on a peur d’échouer (consciemment ou inconsciemment) et que ça nous freine dans nos projets, il peut être bon de mettre quelques mécanismes en place pour contrer les habitudes d’évitement qu’on peut avoir automatiquement.

Voici quelques conseils que vous pouvez intégrer dans votre travail quotidien :

  • Éviter les scénarios catastrophes : s’il y a bien une chose qui exacerbe la peur de l’échec, c’est de constamment imaginer le pire dès que vous entreprenez quelque chose. C’est peut-être une habitude naturelle chez vous : toujours vous demander ce qui se passerait si vous échouez et vous le ressasser constamment. Quand vous réalisez que vous êtes en train d’imaginer le pire, arrêtez-vous. Pensez à autre chose, prenez du recul, imaginez cette fois-ci le meilleur… Bref, sortez de ces ruminements.

  • Vous fixer des objectifs réalisables : plus les objectifs sont hauts, plus il y a de risque d’échec et donc plus ça peut vous angoisser. L’idée peut être de trouver un bon équilibre entre avoir des objectifs qui vous obligent à sortir de votre zone de confort et à vous démener un minimum sans viser la lune. Il n’y a rien de pire que d’être son propre tyran en s’imposant des objectifs irréalisables : ça va vous stresser et vous mettre la pression, si vous n’y arrivez pas, vous allez être démotivé, perdre confiance, ça renforcera votre peur de l’échec… Bref, tout ce qu’on ne veut pas.

  • Vous imposer des délais (toujours réalistes) : la peur de l’échec se manifeste par la procrastination et le perfectionnisme à outrance. On repousse une tâche indéfiniment, on travaille sur une autre pour qu’elle soit “parfaite” mais surtout pour ne pas passer à la suivante… Bref, se donner un temps limite pour réaliser telle ou telle tâche et se mettre des dates buttoirs permet de se forcer à avancer.

  • S’entourer de personnes positives : c’est évident mais on ne s’en rend pas toujours compte. Être entouré de personnes négatives, qui ne croient pas en grand chose et surtout pas en vous ou qui peuvent même vous dévaloriser, ne va certainement pas vous aider. Essayez de vous entourer de personnes qui vous motivent, qui sont dans la même dynamique que vous et qui eux aussi essayent (ou ont déjà) changé leur regard sur l’échec 😉

  • Sortir la tête de l’eau pour réaliser des activités que vous aimez : prenez des pauses, aérez vous l’esprit. Si la peur de l’échec vous rattrape, arrêtez-vous et faites autre chose. Ne baissez pas la tête pour travailler encore plus, vous enfermez dans un cercle vicieux et tout remettre en doute.

Et puis bien sûr, oser prendre des risques !

Pour terminer, n’oubliez pas de vous poser les bonnes questions lorsque vous entreprenez quelque chose. 😌

Pesez objectivement le pour du contre :

  • Au pire, que se passe t-il si vous échouez ? Est-ce si grave et si important ? Qu’est-ce que ça changera pour vous ?
  • Au contraire, qu’est-ce qui se passe si vous réussissez ? Est-ce que ça ne vaut pas le coup d’essayer ?
  • Et comment vous sentirez vous si vous n’essayez pas ? Est-ce confortable ?

Ca vous permettra certainement de dédramatiser et de vous rappeler les raisons qui font que vous souhaitez vous lancer.

Il faut se faire un peu violence pour sortir de sa zone de confort mais ça vaut le coup 😉

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